C’est la course… à l’échalote !

8 Déc 2022 | Réflexion | 0 commentaires

C’est la fin de l’année et c’est véritablement la course ! 

La course aux événements de fin d’année, 

La course aux cadeaux de Noël, 

La course pour la clôture des comptes annuels, 

La course aux derniers financements pour les projets, 

La course pour les cadeaux aux maîtresses, 

La course aux chocolats pour les collègues, 

La course entre les dernières réunions de la boîte…

Tout ça en souriant et en étant de bonne humeur bien évidemment.

Bref, ça n’est pas facile et ça devient plutôt une course… à l’échalote !*

Pas le temps de saluer les collègues lors des précieuses minutes précédant ou suivant une réunion, on en profite pour passer un appel urgent.

Pas le temps de lire une histoire aux petits avant de se coucher, les soirées sont passées à scroller sur le net pour la meilleure idée de cadeaux pour toute la famille**.

Pas le temps de passer un temps à deux avec son mari, il y a encore des mails de SAV auxquels répondre. 

Pas le temps de se laver les cheveux, il faut foncer chez le pédiatre sous peine d’être regardée de travers – la même pour l’école d’ailleurs !

Pas le temps de dormir, pas le temps de bien manger, pas même le temps de lire ma Bible…

Et si en cette période de fin d’année, qui plus est en cette période de l’Avent, il ne s’agirait pas de revenir à la vraie course de la vie ? L’apôtre Paul en parle très bien à son fidèle ami Timothée (1 Timothée 6.11-12) qu’il encourage :

« Quant à toi, homme de Dieu, fuis ces choses*** et recherche la justice, la piété, la foi, l’amour, la persévérance, la douceur. Combats le bon combat de la foi, saisis la vie éternelle. C’est à elle que tu as été appelé et c’est pour elle que tu as fait une belle profession de foi en présence d’un grand nombre de témoins. »

Paul l’encourage, il sait que c’est un combat, mais qu’il en vaut la peine comme il l’explique également dans Philippiens 6.8-15 : « Et je considère même tout comme une perte à cause du bien suprême qu’est la connaissance de Jésus-Christ mon Seigneur. A cause de lui je me suis laissé dépouiller de tout et je considère tout cela comme des ordures afin de gagner Christ et d’être trouvé en lui non avec ma justice, celle qui vient de la loi, mais avec celle qui s’obtient par la foi en Christ, la justice qui vient de Dieu et qui est fondée sur la foi. Ainsi je connaîtrai Christ, la puissance de sa résurrection et la communion à ses souffrances en devenant conforme à lui dans sa mort pour parvenir, d’une manière ou d’une autre, à la résurrection des morts. Ce n’est pas que j’aie déjà remporté le prix ou que j’aie déjà atteint la perfection, mais je cours pour tâcher de m’en emparer, puisque de moi aussi, Jésus-Christ s’est emparé. Frères et sœurs, je n’estime pas m’en être moi-même déjà emparé, mais je fais une chose : oubliant ce qui est derrière et me portant vers ce qui est devant, je cours vers le but pour remporter le prix de l’appel céleste de Dieu en Jésus-Christ. »

Paul (et nous aussi d’ailleurs) court pour remporter le prix de l’appel céleste. « Quelle course ! », me direz-vous. Effectivement. La course implique de se dépouiller de notre vieille nature, à travailler à notre sanctification, à porter sa croix chaque jour. Le but ? Le bonheur d’être accueilli(e) par notre Père céleste à la fin de la course !

Alors, prêt(e) pour changer de course ?

*Cette expression signifie que tous les moyens sont bons pour parvenir à ses objectifs. 

**Par contre, on a quand même quelques idées, il vous suffit d’aller voir notre boutique 😉 

*** Vous pouvez lire le texte précédent, Paul parle de l’amour de l’argent et du désir de posséder. Il est question des hommes et des femmes de Dieu, hein !

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